Oman Adventure
étape 4
13.12.2007
Lors de la quatrième journée de l’Oman Adventure 2007, les concurrents ont rencontré une difficulté inédite: la distance. « C’est la journée du double marathon » comme le précise Gérard Fusil. « Jamais étape aussi longue n’aura été courue ici ». Même scindé en deux, le parcours de plus de soixante douze kilomètres constituait donc, en soi, un nouveau défi. Un de plus à mettre au bilan de l’Oman Adventure qui en est à sa troisième édition.La grande épreuve internationale de bike and run joue, depuis l’origine, la carte de la diversité. Ainsi, cette année, les équipes auront multiplié les courses d’aquarando, de canyoning, ou de progression dans l’eau des wadis. Parties des contreforts de l’immense djebel Al Akhdar elles auront, en deux paliers, grimpé à plus de 2000mètres d’altitude, affrontant des pourcentages de déclivité hors normes et sous des températures diurnes avoisinant parfois les trente degrés. A l’inverse, l’un des bivouacs sur les flancs du Jabal Shams, point culminant du sultanat d’Oman à quelque 3.017mètres, a vu le mercure chuter aux alentours de zéro.
Dans des conditions climatiques et topographiques extrêmes, les athlètes de l’Oman Adventure ont réalisé, pour certains, des performances époustouflantes et pour tous d’admirables exploits sportifs. La récompense de ces efforts constants, c’est d’avoir pu les consentir au cœur de panoramas étonnants. Le Sultanat d’Oman dont la superficie est la moitié de celle de la France, offre entre mer et désert, le spectacle fascinant de montagnes nues, déchirées, colorées, abritant parfois tout au fond de failles vertigineuses de surprenants wadis baignant de vertes oasis. Aucun des participants de l’Oman Adventure ne peut oublier cette expérience rare au cœur de l’un des pays les plus originaux de la planète.
Plus prosaïquement, les athlètes n’oublieront pas non plus l’étape d’aujourd’hui. Elle s’est déroulée, pour l’essentiel, au fond de wadis souvent desséchés où le sol gris, gravillonneux et sableux parfois se couvre, sans crier gare, de galets ou de caillasses. La progression, à pied comme à VTT y fut souvent fort pénible. Cette étape « double marathon » n’a cependant en rien affecté les deux classements si l’on excepte toutefois la performance de l’équipe omanaise 68 A’RUSTAQ de Yoosf Al Ma’amri et Khalifa Al Abri qui souffle la quatrième place à la 73 LATTITUDE 55 AMC REFLEXIONS.