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La Course vu par l'assistant d'Ertips

Celine Bonnardon / 12.11.2009

Parti avec un rêve de TOP 5, ERTIPS mène en ce moment sa barque vers une possible réalisation.
Composé pour l'occasion de Sam et Julien, deux des membres actifs d'ERTIPS, de David orienteur de tallent prêté par Ville la grand et d'Audrey fraîchement recrutée en temps que féminine de l'équipe, ERTIPS progresse avec lucidité sur le parcours des championnats du monde…

Nous n'avons que peu d'informations sur le classement, et les équipes n'ont pas d'autres choix que de faire leur course sans s'occuper des autres. L'entrée dans le TOP 5 est donc complètement hypothétique, mais l'équipe est en forme et a su s'adapter entièrement au format très stratégique de la course.

Les jaunes ont commencés ce raid un peu désorienté avec un premier choix à faire sur une journée de prologue que l'ont pourrait qualifier de « kermesse ». Rien d'extrêmement physique, mais toute une série de bonus à prendre ou à laisser, dont la première section « multiactivités », avec des jeux traditionnelles, du surf, de la pétanque…et dont le but était de récolter des points pour obtenir un bonus. ERTIPS décide de faire ce bonus. Beaucoup d'équipe ne le feront pas.

Finalement, nous ne savons toujours pas quelle était la bonne décision, mais peut être que c'est ce bonus qui fera la différence à la fin ! Un bonus qui a d'ailleurs donné pas mal de sueurs froides aux jaunes à qui l'ont a annoncé le lendemain que leur bonus n'était pas accordé ! Mais après une réclamation justifiée, l'organisation devrait rectifier cela.

Lundi était le jour considéré comme « vrai début du raid » par l'équipe. Le premier trek comportait une partie canyoning et qui dit canyoning, dit combinaisons. La perspective de porter une combinaison néoprène pendant 55 km n'enchantait pas vraiment l'équipe ! et au dernier moment, ils décident de ne pas faire le canyoning. Une balise de moins, mais la route est longue jusqu'à l'arrivée, et mieux vaut il s'économiser !

Après le trek, le VTT sur 100km. Une épreuve réalisée de jour pour les ¾ alors que sans la coupe du canyoning, ils auraient du rouler de nuit…mieux vaut marcher que rouler la nuit! Finalement le choix de ne pas faire le canyoning s'avère efficace !

Suite au VTT, un trek de 23km de nuit va éprouver ERTIPS…beaucoup de dénivelé positif et la fatigue arrivant, l'équipe s'arrêtent ¾ d'heure pour dormir et commence à s'inquiéter de la porte horaire prévue à 15h30 pour le kayak, qui suivra la descente VTT depuis l'assistance.
Finalement, ils arrivent à 10h30 à l'assistance et ne resteront qu'une heure pour se changer et se restaurer.

C'est à ce moment là que l'équipe prend conscience de l'orientation catégoriquement stratégique de ce championnat du monde ! Toujours regarder devant soi, prévoir sans cesse ce qui vient après, et envisager toutes les solutions possibles ! Rester lucide et s'économiser pour permettre la bonne prise de décision.

Pour ne pas avoir à marcher au lieu de pagayer, l'équipe veut arriver avant 15h30 au kayak ! ils y arriveront et ne se priverons pas de la nourriture abondante laissée à l'assistance pour faire face à la nuit en VTT !

Une nuit ou ils prendront le temps de dormir 2h avant d'arriver à la transition roller. Là, ils dorment dos à dos environ ½ heure avant de repartir. Julien, malade pendant la nuit se réveil en forme.

La section roller peut être qualifiée de « galère » : très vallonnée, elle comporte surtout de grosse descente. L'assistance suit l'équipe et constate que pour tous sauf pour Julien le skieur, la descente en roller n'est pas encore une chose acquise ! donc, on déchausse et on rechausse ! Seulement 20 km, mais cela semble interminable pour ERTIPS.

La section de 54km qui a suivit s'est déroulée dans un environnement magnifique avec une rivière se divisant en de larges bras, et le soleil qui pointe le bout du nez, de quoi relevé le moral des troupes.

Actuellement, les jaunes sont classé 10ème, mais ce n'est que provisoire !
Ils ont débuté à 18h30 l'étape la plus difficile avec 60 km de trek puis 167 km de VTT alors qu'ils ont déjà parcouru plus de 400km ! Interminable ! Et pour eux, le plus important est maintenant de savoir gérer la fatigue et maîtriser leurs efforts en utilisant la STRATEGIE !

Mais point positif : l'équipe s'entend bien, chacun à pris sa place au sein du groupe et le moral y est !

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